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L’ensemble des maires de la wilaya de Béjaia se sont réuni le vendredi 20 septembre pour réitérer leur rejet « catégorique » aux élections présidentielles que leur exige le pouvoir d’organiser le 12 décembre prochain.
« Nous, maires de la wilaya de Béjaïa, réitérons notre rejet de mettre en place les modalités techniques pour l’organisation des élections présidentielles du 12 décembre 2019 en Algérie, et de ce fait, déclarons officiellement notre refus catégorique à prendre part à cette mascarade électorale. »
Les présidents d’assemblées populaires communales (apc) déclarent aussi que leur refus demeure «indiscutable ». Ils estiment la seule voix légitime est celle du peuple et que la « volonté populaire au-dessus de toute considération ».
Outre cela, les p/apc ont tenu également à signaler les pressions du pouvoir en place sur les secrétaires généraux (SG) des communes afin de les obliger à s’impliquer dans ce processus électoral avorté et leur rappelons que les maires sont, au vu de la loi, les seuls représentants de l'État au niveau de nos territoires respectifs.
«Aucune autorité ne peut se substituer aux élus du peuple et attestons que nous ferons tout pour empêcher le déroulement de ces élections qui ne sont en réalité qu'une émanation du pouvoir, et qui s’inscrivent dans une logique d’alternance clanique à l’intérieur de la diaspora de la honte et usurpatrice de la volonté de tout un peuple. "Ce qui est juste est juste, lors même que le monde devrait crouler".», lit on dans ledit communiqué.
La rédaction INA
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Mon général
« J’espère que ce n’est pas au futur maréchal Sissi algérien que je m’adresse. J’espère franchement me tromper, mais l’histoire récente de notre pays nous a appris que le pouvoir rendait fou.
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Dr Farid Kendoul : Ce génie algérien de la technologie autonome de drones et des start-up, méconnu !
Farid Kendoul est parmi ces milliers de cerveaux algériens qui ont exposé et explosé leur savoir faire à l’étranger. Déterminé et surtout armé de volonté, d’idées et de persévérance, le chercheur a fait un long parcours à travers le monde, avant de devenir co-fondateur de l’entreprise « Emesent » en Australie.
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