• Une bague fait le lien entre la civilisation viking et le monde musulmanPlus d'un siècle après sa découverte, des chercheurs font parler une bague millénaire. Ces scientifiques, qui ont analysé ce bijou découvert à la fin du XIXe siècle à Birka, au nord de la Suède, ont publié fin février leurs travaux dans la revue Scanning. A travers cet objet, ils pensent tenir la preuve d'un contact entre la civilisation viking et le monde musulman. 

    Les analyses menées par les chercheurs leur ont en effet appris plusieurs choses sur la bague en argent qui avait été retrouvée à la fin des années 1800 dans une sépulture du IXe siècle, comme l'explique le site ScienceNews.org

    • contrairement à ce que des descriptions passées ont affirmé, le joyau de la bague sur lequel on peut lire l'inscription "il-la-lah" ("pour Allah") n'est pas une améthyste. Il est en verre teinté, une matière exotique à l'époque;
    • la monture en métal de la bague, elle, est en très bon état, ce qui laisse penser qu'elle a été peu portée avant d'être enterrée avec sa propriétaire.

    >> Lire aussi: où sont passés les Vikings? 

    Il s'agit donc, concluent les auteurs de l'étude, d'une rare preuve de contacts entre les mondes viking et musulman. De nombreux écrits mentionnent en effet de tels contacts, mais les preuves tangibles sont rarissimes.

    l'express

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  • Coupe d’Algérie – 1/4 : ASM Oran 2-2 (tab 5-6) MO BejaiaLe MO Bejaia s’st qualifié aux demi-finales de la Coupe d’Algérie en battant l’ASM Oran à Zabana au bout du suspense.

    Les joueurs de Amrani qui ont marqué par deux fois contre le camp sont revenus de loin grâce à la séance de tirs-aux-buts.

    Pourtant c’était très mal parti, dès la deuxième minute de jeu, le capitaine Mebarakou marque contre son camp en voulant couper un centre de Belalem, 1-0 (2′). Dix minutes plus tard, sur un coup-franc de Dehouche, le gardien de l’ASMO Bouhedda chargé par Hamzaoui laisse le ballon filer et l’arbitre valide l’égalisation (14′).

    Les deux équipes sont restés à 1-1 jusqu’à la fin du temps réglementaire. Durant la première prolongation, le MOB reprend l’avantage par Hamzaoui qui exploite d’un tir croisé à ras de terre un très bon centre de Zerdab, 2-1 (101′).

    On s’acheminait vers une qualification tranquille de Bejaia lorsque sur une action similaire à la première de l’ASMO, l’autre défenseur central du MOB, Messaoudi trompe son gardien sur un centre lointain (118′).

    La décision se fera durant la séances des tirs aux buts. Le premier tireur de l’ASMO, Aouad envoie le ballon dans les decors, Zerdab, Chettal réussisent pour le MOB, tout comme Benayada, Tabti et Bentiba pour l’ASMO.

    Ensuite le troisième tireur du MOB Yaya va voir sa tentative arrété par Bouheeda. Barka et Bentiba convertissent pour l’ASMO tout comme Salhi puis Mebarakou pour le cinquième tir des crabes.  Enfin Belalem et Benali de chaque côté marquent avant que Sebbah ne rate pour l’ASMO et Domrane tout juste entré en jeu qualifie le MO Bejaia.

    le MOB rejoint en demi-finale l’ES Sétif et le RC Arba, en attendant le dernier 1/4 de finale entre le NRB Achir et l’ASO Chlef le 24 mars prochain.

    Dzfoot

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  • "Nous avons de très belles régions; de Tichy jusqu'à Kherrata, en passant par Melbou, Souk el Tenine,.. Malheureusement, il me semble qu'elle sont beaucoup plus dominées par une politique sombre qui ignore la culture, l’art et le tourisme. Comme si on n'est pas fière de son identité ni de son patrimoine culturel. On déplore aujourd’hui une simple exposition."

    Lire la suite...

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    Pensée : Matoub aurait 59 ans déjà !

    Oui, engagé à 100%. Il a combattu, bec et angle, pour la défense de la culture Berbère et la langue Amazigh ainsi que pour sa terre natale "la L;Algérie" dont la Kabylie qui coule dans son veines. Il était armé de simples poèmes et chansons, d'idées et de courage.

    Il aurait fêté son anniversaire ce 24 Janvier 2015. Mais, le destin a voulu autrement. Les lâches l'ont trahi. Le terrorisme islamiste l'a assassiné, à sa visite en Algérie, en 1998.

    Malgré ce, personne n'est arrivé à l'oublier ni oublier ses chansons. D'autres chanteurs ont repris le chemin du combat. De millier de Lounès sont nés et apparus.

    Né donc le 24/01/1956 à Taourirt Moussa (Tizi Ouezou), Matoub Lounès est un chanteur, auteur et compositeur. Pourtant il n’a jamais appris la musique dans une école. Il avait grandi seul et a fait son pas vers la musique seul avec des moyens simples.  A l’âge de 9 ans qu’il a commencé à se réjouir du son des files d’une guitare artisanale fabriquée d’un bidon d’huile en plastique. Ce n’est qu’en 1972, à l’âge de 16 ans, qu’il a eu son premier mandole que son père lui a offert à son retour de France. Un cadeau qu’il a malheureusement perdu dans les jeux du hasard (pocker) en s’amusant à le miser. Une année après il s'offre un autre.

    En 1974, Lounes avait déjà fait un mois de prison. Cela s’est passé lorsqu’il demanda au procureur, une cigarette, au moment de son procès au tribunal. Il a été interpellé pour quand il a blessé un jeune à coup d’un objet tranchant, suite à une bagarre qui a eu lieu dans un salon de coiffure pour homme.

    En 1975, il a été appelé au service militaire. Il a passé ses deux ans à Oran. En sortant, il fut embauché dans un CEM (Colège d'enseignement moyen) à Ait Douala. Au même temps il organisait des galas artistiques dans son village. Avec le temps, vu qu'il avance dans le domaine artistique, Matoub Lounès consacre plus de temps et d'énergie pour la chanson kabyle. Il s'y engage d'avantage. Il partit pour la France en quête d'un avenir meilleur. 

     

     

    Chronique proposée par Mounir.O.

    (A suivre…)

     

    Lounès a raconté sa vie de musique :

     

     

    « Je n'ai jamais étudié ni la musique, ni l'harmonie. Même lors des galas, je n'ai ni partition, ni pupitre. Rien. J'ai toujours travaillé à l'oreille et j'ai acquis cette oreille musicale en écoutant les anciens, en assistant aux veillées funèbres, là où les chants sont absolument superbes, de véritables chœurs liturgiques. Mais on n'y chante pas Dieu, on parle de misère sociale, de vie, de mort. Ce sont des chants de notre patrimoine, que des générations d'hommes et de femmes ont chantés. Là est ma seule culture musicale. À part cela, je reconnais être incapable de lire la moindre note de musique, au point qu'il m'est impossible de distinguer, sur une partition, mes propres compositions. Tout ce que je fais, je le fais à l'oreille. Je prends mon mandole et j'essaie. Je trouve les accords, puis je compose des airs qui deviennent mélodies. À force de faire et de refaire, je les enregistre dans ma mémoire et je les retiens. J'accorde mes instrument à la voix, je n'utilise pas de diapason. Je sais que cela risque de surprendre un certain nombre de musiciens, mais je n'ai jamais utilisé de diapason. Je ne sais pas ce qui est un "la" et j'ignore la différence entre une clé de "sol" et une clé de "fa". Tout cela m'est étranger.

    Sur scène, je demande aux musiciens de se régler sur ma voix. C'est toujours ainsi que j'ai fonctionné, et toujours ainsi que j'ai enregistré mes disques. Plusieurs fois, je me suis dit qu'il serait temps d'apprendre la musique d'une manière rigoureuse. Puis j'ai estimé que cette "contrainte" risquait finalement de plus m'embarrasser que me faire progresser. Cela pouvait même me bloquer. J'y ai donc renoncé, et je m'en porte très bien. Et même si je n'ai aucune notion de musique, au sens académique du terme, je sais parfaitement quand quelqu'un joue ou chante faux, ou quand mon mandole est désaccordé. C'est, chez moi, une question d'instinct. Même en matière de musique, je suis anticonformiste, rebelle aux carcans des règles et des lois. Et puisque cela fonctionne ainsi, pourquoi se poser des questions ? », Matoub Lounès.

     

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